Ma poésie de l’accompagnement des personnes.

Ma Poésie de l’accompagnement :

Mon vécu thérapeutique, mes formations plurielles qui nourrissent encore mon cheminement et ma croissance, les enseignements de mes pairs, des séminaires et webinaires avec des médecins fonctionnels que je poursuis assidument encore actuellement, on ne cesse de se former en continu, d’apprendre, me conduisent à inlassablement questionner Ia posture d’accompagnement.

Me questionner aussi…

Offrir mon témoignage. Telle est ici mon intention.

Depuis ma carte du monde et ma grammaire relationnelle, toute tentative de définition enferme et limite, même si elle peut avoir son utilité. Mes métiers pluriels de Naturopathe, micronutrition, olfactologie, micro immunothérapie sont tellement vastes et chacun a ses propres spécificités dans plusieurs domaines.

Trop de définitions finissent par étouffer les processus d’intégration, d’appropriation, d’éclosion, de rencontres qui sont, pour moi, l’aventure d’une vie !

AUJOURD’HUI, j’ignore ce que doit ou devrait être un « bon » thérapeute ou un « bon » coach. J’expérimente, j’observe, je ressens. J’essaie d’être VIVANTE.

Oh j’en ai rencontrés, et j’en lis tous les jours, « des » qui savent ! « Des » qui décrètent ce que « ça » doit ou ne doit pas être !

L’accompagnement n’est-il pas d’abord un processus vivant? Je me transforme. L’autre se transforme. Le champ de la relation se transforme. VIVANTE humanité !

Ainsi, j’assume d’ignorer ce que « coacher » et « accompagner » devraient être. Mon désir et mon seul devoir est d’être fidèle à qui je suis. Je suis « passeur » et de passage, en constante transformation seule et AVEC, seule et ENSEMBLE, seule et AVEC l’AUTRE.

Ce qui reste dans le tamis, c’est l’OR DE LA RENCONTRE. et pour moi celle-ci reste la « plus ENRICHISSANTE » nos rencontres….

En laissant ainsi ouvert le champ du vivant, de la légèreté, de l’imprévu, du subtil, du questionnement, de la confiance,.et me laisse inspirer par celles et ceux qui nourrissent mes jardins intérieurs.

Je partage ainsi un texte de Christian Bobin et vous l’offre

« Faire sans cesse l’effort de penser à qui est devant toi, lui porter une attention réelle, soutenue.

Ne pas oublier une seconde que celui ou celle avec qui tu parles vient d’ailleurs, que ses goûts, ses pensées et ses gestes ont été façonnés par une longue histoire, peuplée de beaucoup de choses et d’autres gens que tu ne connaitras jamais.

Te rappeler sans arrêt que celui ou celle que tu regardes ne te doit rien, n’est pas une partie de ton monde, il n’y a personne dans ton monde, pas même toi.

Cet exercice mental – qui mobilise la pensée et aussi l’imagination – est un peu austère, mais il te conduit à la plus grande jouissance qui soit : aime celui ou celle qui est devant toi.

L’aimer d’être ce qu’il est – une énigme – et non pas d’être ce que tu crois, ce que tu crains, ce que tu espères, ce que tu attends, ce que tu cherches, ce que tu veux.

Christian Bobin, Autoportrait au radiateur, Folio, 2000

Si vous souhaitez expérimenter un petit voyage avec moi alors n’hésitez pas

Pour tout accompagnement à distance ou en présentiel , n’hésitez pas à m’envoyer un message , je ne manquerais pas de vous contacter.

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Spécialisée en douleurs chroniques, maladies auto-immunes , gestion du stress, olfatothérapie et problèmes de peau.

Prenez soin de vous !

Naturasympatiquement vôtre ! Nadine