La consommation d’eau ou d’aliments contaminés à l’arsenic peut engendrer des effets nocifs sur la santé. Les scientifiques ont notamment constaté que l’arsenic est neurotoxique, c’est-à-dire qu’il a des impacts nuisibles sur le cerveau en s’attaquant aux neurones et à leur système de communication. D’ailleurs, des maladies neurologiques comme l’Alzheimer et le Parkinson ainsi que des problèmes cognitifs ont été associés à l’arsenic, et ces maladies sont en pleines évolutions , de plus en plus nombreuses vous ne trouvez pas ?
l’arsenic retient aussi l’attention puisqu’ « un milliard d’humains sont exposés à l’arsenic par leur nourriture et plus de 200 millions l’ingèrent par l’eau contaminée à des concentrations plus grandes que celle recommandée par les standards internationaux. »
D’où vient-il ?
L’arsenic est un élément naturel que l’on retrouve dans la croute terrestre. Les mouvements de l’eau usent les roches qui libèrent des particules d’arsenic. Ce phénomène, appelé érosion, est à l’origine d’un des plus gros enjeux reliés à ce métalloïde, soit sa préoccupante présence dans l’eau potable.
Certains pays comme le Bangladesh, la Chine, l’Inde et le Mexique retrouvent des taux alarmants pouvant atteindre les 50 microgrammes/L5. Qui plus est, ces eaux contaminent les aliments comme le riz, le blé, les poissons, les coquilLages ou même certains fruits comme les pommes. Ainsi, afin de contrôler l’exposition de la population à l’arsenic, ces aliments qui poussent ou sont en contact avec l’eau contaminée sont soumis aux normes de Santé Français pour être vendus au pays.
Soyez prudent et pensez à bien rincez vos aliments !!! si provenance hors France !
Des neurones pris d’assaut
Plusieurs scientifiques soutiennent qu’une exposition à l’arsenic peut entrainer une dégénération des neurones, soit les cellules du cerveau. En effet, l’arsenic a des propriétés oxydatives, c’est-à-dire que son contact avec les neurones entraine des changements cellulaires qui les abiment, comme une pomme noircit au contact de l’air. L’arsenic peut, par exemple, endommager la membrane de la cellule ou effriter la myéline, soit l’isolant qui recouvre les branches du neurone et qui permet à la communication neuronale d’être rapide et efficace. Ces altérations nuisent au bon fonctionnement du neurone et peuvent même le détruire, lui qui, une fois mort, est irremplaçable.
Par ailleurs, l’arsenic serait en mesure de s’accumuler dans certaines régions du cerveau et perturberait particulièrement les systèmes d’acétylcholine et de dopamine. Ces deux molécules sont des neurotransmetteurs, c’est-à-dire des substances chimiques qui permettent aux neurones de communiquer entre eux et d’agir pour le bon fonctionnement de l’organisme. L’acétylcholine est surtout associée à la mémoire, alors que la dopamine est surtout associée au contrôle du mouvement et au système interne de récompense. Ce dernier est le système récompensant les comportements qui favorisent le bien-être de l’organisme, comme celui de boire de l’eau lorsqu’on est assoiffée. Il s’avère que l’arsenic aurait des effets négatifs sur la mémoire, l’apprentissage et les fonctions motrices. D’ailleurs, l’exposition à l’arsenic a été récemment liée au Parkinson et l’Alzheimer, deux maladies causées par la mort de neurones et touchant respectivement la mémoire et les troubles moteurs.
Une des hypothèses suggère que l’arsenic aurait un impact sur le développement des protéines tau et amyloïde, deux protéines dont la perturbation est à l’origine de la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs ont également soulevé l’influence de l’arsenic sur des troubles psychologiques comme la dépression et l’anxiété. Pour expliquer ces liens, les scientifiques émettent l’hypothèse que l’arsenic aurait la capacité de perturber l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) impliqué dans les réponses au stress ainsi que la concentration de sérotonine, un neurotrans-metteur intimement lié à la dépression.
Chez l’humain, ce sont les enfants qui sont les plus vulnérables aux effets d’une exposition à l’arsenic. En effet, comme ils sont petits, qu’ils consomment beaucoup d’eau et que leur système digestif immature est plus absorbant, ils absorberaient davantage ce métal. D’autant plus, comme leur cerveau est immature, une exposition à l’arsenic avant la naissance ou pendant l’enfance peut nuire au développement de leur cerveau. De plus, un lien entre l’arsenic et une baisse du quotient intellectuel(QI), des habiletés verbales ainsi que des problèmes
de mémoire et d’attention a été rapporté.
De possibles solutions à la neurotoxicité
Bien que l’intoxication à l’arsenic soit toujours un enjeu, diverses recherches mettent en lumière des substances pouvant contrer ou diminuer certains de ses effets néfastes sur la santé. Ces substances, comme la curcumine et le sélénium, ont des propriétés antioxydantes qui empêchent la détérioration des cellules causée par l’arsenic, comme le citron empêche la pomme de noircir.
Il est souvent relevé haut lors des tests passés en recherches de métaux lourds avec l’appareil de biorésonance. Comme je vous le repète lors de vos accompagnements cet appareil ne se substitue à aucune prise de sang , ni consultation médicale et traitements. Il nous sert de base mais de plus en plus on y voit apparaitre le taux d’arsenic très élevé donc pensez à bien rincer ne serait-ce que votre riz « car importé » et surtout pas du riz prêt à l’emploi dans un sachet en + en plastique ! agrrrrr ! L’ arsenic dans le riz inquiètent de plus en plus les chercheurs .


Sources : L. Z., Danz, D., Checkley, W. et Gilman, R. H. (2014). Arsenic exposure in drinking water : An unrecognized health threat in Peru. Bulletin of the World Health Organization, 92(8), 565-572.Prakash, C., Soni, M. et Kumar, V. (2016). Mitochondrial oxidative stress and dysfunction in arsenic neurotoxicity : A review. Journal of applied toxicology, 36(2), 179-188.
Tyler, C. R. et Allan, A. M. (2014). The effects of arsenic exposure on neurological and cognitive dysfunction in human and rodent studies : A review. Current environmental health reports, 1(2), 132-147.Rahman, M. A., Hannan, M. A., Uddin, M. J., Rahman, M. S., Rashid, M. M. et Kim, B. (2021). Exposure to environmental arsenic and emerging risk of Alzheimer’s disease : Perspective mechanisms, management strategy, and future directions. Toxics, 9(8), 188.Martinez, E. J., Kolb, B. L., Bell, A., Savage, D. D. et Allan,
A. M. (2008). Moderate perinatal arsenic exposure alters neuroendocrine markers associated with depression and increases depressive-like behaviors in adult mouse offspring. Neurotoxicology, 29(4), 647-655.
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