L ’arthrite est une maladie auto immune qui cause d’importantes douleurs articulaires. Environ 22 % des adultes occidentaux sont diagnostiqués ayant de l’arthrite dont 50 % ont plus de 65 ans. L’une des formes les plus fréquentes est l’arthrite rhumatoïde qui amène des millions de personnes chez leur médecin chaque année. L’établissement médical continue de ne recommander essentiellement que des actes chirurgicaux ou médicamenteux sans donner la place qui convient à la prévention eu égard aux causes environnementales ni aux nécessaires réformes nutritionnelles. De plus en plus de jeunes sont également touchés par l’arthrite juvénile de façon beaucoup plus précoce en occident qu’en orient . L’arthrite atteint environ deux fois plus les femmes que les hommes aussi bien chez les jeunes que chez les seniors. La pollution environnementale chargée en polluants xenooestrogenes sur-sollicitant les récepteurs aux oestrogénes chez la femme serait un des facteurs de risques qui mérite davantage d’attention. Ces polluants liposolubles se concentrent dans les graisses alimentaires saturées qui surchargent l’organisme et activent les processus inflammatoires.
Devant ce constat il est important d’avoir recours à des substances qui aident l’organisme à neutraliser ces polluants environnementaux et de renouveler les graisses de l’organisme par de bonnes graisses de haute pureté et des protecteurs cellulaires qui constitueront un barrage à l’imprégnation de ces polluants environnementaux. Ces méthodes simples peuvent être utilisées en accompagnement des traitements de l’arthrite rhumatoïde avec de bons résultats validés par plusieurs études scientifiques.
Consommez des aliments et des plantes aux bienfaits anti inflammatoires prouvés.
Une réforme de l’alimentation peut déjà apporter de nets bienfaits dans l’arthrite rhumatoïde. L’arthrite se manifeste en premier lieu par l’inflammation. Ainsi, toute personne souffrant d’arthrite ou cherchant à s’en prémunir devrait consommer de façon préventive des aliments à effet notoire anti inflammatoire. Les principaux aliments ayant démontré un effet anti inflammatoire significatif sont le gingembre, le curcuma ainsi que dans une moindre mesure certains fruits et légumes. Parmi plus de mille aliments testés pour leur richesse en antioxydants naturels, la curcumine du curcuma est le principe nutritionnel qui fait partie de ceux qui ont démontré la plus grande capacité à lutter contre l’inflammation.
Consommez des Omega 3 de poissons sauvages et de haute pureté
Les omega-3 de haute qualité peuvent apporter une aide significative à l’organisme et les résultats peuvent encore être plus marqués lorsque l’on associe ces Omega 3 de poissons sauvages de préférence à de l’huile d’olive comme cela est proposé dans certaines capsules prédosées pour correspondre aux besoins journaliers en EPA et DHA, les Omega 3 à longues chaînes associés qui sont les plus efficaces pour lutter contre l’inflammation.
Ces Omegas 3 se sont montrés déterminants pour réduire l’inflammation grâce à leur action sur les prostaglandines 3 qui luttent contre les prostagnlandines 2 impliquées dans les processus inflammatoires induits notamment par les mauvaises graisses saturées. Les bons acides gras polyinsaturés Omega 3 à longues chaînes EPA & DHA apportent aussi leurs bienfaits pour soutenir la vision, la mémoire, l’humeur et la structure osseuse.
Augmentez vos prises de Vitamine D
Les déficiences en Vitamine D s’aggravent chaque année du fait que la population vit de plus en plus en intérieur et pratique de moins en moins d’activités de plein air. Les sujets arthritiques et présentant de nombreux troubles auto immuns sont aussi souvent ceux qui présentent les taux les plus bas en Vitamine D. Celle ci est devenue la Vitamine la plus importante à supplémenter dans tout l’hémisphère Nord. Outre son action sur le capital osseux , elle a aussi démontré son rôle majeur pour l’entretien de la mémoire, de l’immunité, les muscles, les dents et les articulations . De récentes études ont démontré comment la Vitamine D réduit l’inflammation, et constitue un protecteur significatif contre les troubles inflammatoires. Veillez à associer les prises de Vitamine D avec son indispensable co-facteur , le Magnésium, nécessaire pour que la Vitamine D soit transformée en forme assimilable active par les transformations enzymatiques via le foie et les reins qui utilisent notamment le Magnésium pour ce processus. Bien des apports isolés en Vitamine D ne portaient pas leurs fruits du fait de cet oubli d’association. Lorsqu’elle n’est pas assimilée, la Vitamine D apportée parfois en surdosages, non régulée par le foie, révèle sa présence augmentée dans les analyses sanguines sous la forme 25 (OH) D qui n’est pas la forme active de la Vitamine D, ce qui peut tromper quant au réel statut en vitamine D dans les tissus.
Pour être active, la Vitamine D doit être transformée en 1,25 (OH) D qui est alors régulée par les reins et se trouve immédiatement utilisable en forme assimilable. Cependant, le dosage sanguin de la forme 1,25 (OH) D de la Vitamine D est difficile du fait de sa rapide assimilation par les tissus contrairement à la forme 25 (OH) D. Ainsi, des sujets avec des niveaux apparemment corrects en 25 (OH) D sont faussement considérés comme non carencés en Vitamine D, alors que cette forme ci de Vitamine D ne se réincorpore pas dans les tissus en forme active, par déficience associée en magnésium notamment.
Préférez des sources non animales ni synthétiques de Vitamine D, car nombre de vitamines D sont proposées à partir d’extraits de lanoline, prélevée dans la laine des moutons ( provenant des glandes sébacées ) ou provenant du foie de gros poissons concentrant les dioxines issues de la pollution environnementale. Malheureusement les petits poissons moins pollués n’apportent pas suffisamment de vitamine D. Les graisses d’origine bovine sont le réceptacle des pesticides utilisés pour le traitement de la laine des moutons , qui sont précisément liposolubles. Les solvants utilisés pour extraire cette forme de vitamine D à partir de ce type de matières premières animales ne sont pas toujours recommandés chez les personnes les plus sensibles à l’inflammation. Les formes naturelles de Vitamine D provenant par exemple de micro champignons, levures, ont démontré leur parfaite assimilation et efficacité. Les formes considérées comme peu assimilables de vitamine D sont bien souvent le fait qu’elles soient d’origine synthétique ou parce qu’elles ont été apportées de façon non associées à leurs indispensables co-facteurs d’assimilation.
Faites de votre mieux pour contrôler le stress émotionnel
Le stress émotionnel ne doit pas être sous évalué parmi les facteurs causaux ou aggravant l’arthrite. Parfois l’arthrite peut être aussi causée par une infection mal soignée entrainant diverses chaînes de conséquences dans l’organisme. Pendant ce temps, le système immunitaire ne sait plus répondre convenablement à la fois à la progression de l’infection et à l’inflammation associée. Le recours à des techniques de gestion du stress peut constituer une aide complémentaire à ne pas négliger. Des techniques telles que le Qi Qong, le Taï Chi, le Yoga ou autre méthode de relaxation adaptée au choix de chacun, peuvent aider l’organisme à apaiser son hyper réactivité.
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Naturopathe & Magnétisme Nadine POLO 