Les régimes amaigrissants
On vous promet de perdre vite, sans effort et durablement, vos kilos superflus ? Bravo !
Pourtant la prise pondérale s’est, dans la grande majorité des cas, installée de façon lente, insidieuse, sur des années. Sa régression ne peut être que lente pour être durable et bien supportée. De plus, seul l’apprentissage de nouvelles habitudes de vie peut garantir la stabilisation du poids dans le temps.
Chaque personne est différente, ce qui convient à l’une ne convient pas toujours à l’autre. Les contextes et les habitudes alimentaires varient, eux aussi, du tout au tout ; et l’on ne peut édicter les mêmes règles pour celles et ceux qui respectent toute l’année une saine diététique et celle et ceux qui, en dehors des périodes de régimes, mangent n’importe quoi. Pour les seconds, les restrictions alimentaires sévères provoquent toujours une reprise de poids lors du retour à une alimentation normale.
Il ne faut pas non plus confondre un léger excès de graisses parfaitement naturel durant l’hiver, et l’accumulation pathologique de graisse due à l’alimentation industrielle.
Tout cela ne se traite pas de la même manière !
Il n’y a pas de recette miracle : parmi les régimes les plus connus, peu atteignent le but recherché. Pire certains mettent en danger votre santé.!!!
DE NOUVELLE HABITUDES ALIMENTAIRES SONT INDISPENSABLES !!!
SOYEZ ACTEUR DE VOTRE SANTE !
Voici quelques conseils généraux valables pour tous
Côté lipides : les bonnes et mauvaises graisses.
Ne supprimez surtout pas toutes les graisses ! Faites la chasse aux graisses saturées : graisses animales (sauf poisson), graisses lactiques (beurre, fromages, laitages, …), graisses cuites (fritures, mais aussi lipide des croissants, biscuits, …), et les acides gras trans (crées par l’hydrogénation des huiles qui permet de passer d’une formule liquide à une formule solide de margarine, l’huile de palme, de coprah ou du coco étant par exemple souvent utilisées ainsi). L’organisme ne connaît pas ces molécules et est incapable de les métaboliser.
En revanche consommez absolument du poisson 3 fois par semaine (plutôt des poissons gras riche en oméga 3 : sardine, maquereau, saumon, flétan, hareng, anchois, …) et utilisez chaque jour 2 cuillères à soupe d’huile DE COLZA, huile de noix, vierges 1ière pression à froid (ces huiles se conservent au réfrigérateur).
Côté glucides (ou sucre) :
En nutrition ce qui est essentiel c’est la rapidité avec laquelle un sucre pénètre dans le sang. En effet si son absorption est très rapide, alors notre pancréas va sécréter beaucoup d’insuline afin d’éviter une hyperglycémie qui est mauvaise pour la santé. L’insuline est l’hormone chargée de réguler le taux de sucre sanguin. C’est elle qui permet au glucose de rentrer dans nos cellules et d’être stocké sous forme de triglycérides dans nos cellules graisseuses. En pratique c’est donc l’insuline qui nous fait grossir.
Toute personne en surpoids doit tenter de limiter sa sécrétion d’insuline.
Les glucides doivent provenir en priorité des fruits, légumes, légumineuses, tubercules, et oléagineux.
Pour cela on va utiliser l’index glycémique des aliments (IG).
L’IG d’un aliment renseigne sur l’élévation du taux de glucose sanguin (glycémie) induite par cet aliment. L’indice de référence est le glucose avec un IG de 100. Par exemple, l’IG du pain blanc est de 70, c’est-à-dire qu’il équivaut à 70% de celui du glucose pur.
Les aliments dont l’IG est élevé (>50) font grimper brutalement la glycémie. Ceux dont l’IG est bas (<50) ont un effet moins marqué sur le sucre sanguin.
L’IG d’un aliment riche en glucides dépend essentiellement de la présence de fibres, de sa teneur en amidon (et du type d’amidon) des différentes transformations que l’aliment subi lors de sa préparation et de son mode de cuisson.
Plus un aliment est riche en fibres solubles, plus son IG est faible plus les traitements que subit l’aliment sont sévères, plus l’IG est élevé.
Aujourd’hui nous consommons en abondance des sucres industriels fournis par la canne à sucre, la betterave, les céréales raffinées dont l’index glycémique est beaucoup trop élevé. L’IG global de nos repas a ainsi considérablement augmenté. Nos repas font monter en flèche le glucose et donc le taux d’insuline sécrété.
La consommation d’aliments à IG élevé favorise ce que les médecins appellent des hypoglycémies réactionnelles. L’ingestion de ces aliments engendre la sécrétion d’un pic d’insuline qui provoque alors une chute brutale de sucre sanguin. Une vive sensation de faim apparaît. C’est la fringale. On entre ainsi dans le cercle infernal du grignotage, qui peut aller jusqu’à la boulimie.
Plus l’IG des aliments est élevé plus on a faim, plus on mange… bonjour les kilos !
Pour éviter la prise de poids ou revenir à un poids convenable, on va favoriser la prise de céréales demi complète ou complète, redonner une part de légumineuses (lentilles, flageolets, pois cassés, pois chiches, soja…) et bien évidemment donner la part belle aux légumes qui ont un IG < 15 ! (sauf betterave et carotte cuite). Eviter tous les sucres raffinés (bonbons, sodas, biscuits, laitages très sucrés, confiture, chocolat au lait ou blanc…).
Côté protéines :
Il faut savoir que les protéines sont les nutriments qui ont l’effet le plus important et le plus durable sur la satiété. L’intérêt principal en période de perte de poids est qu’elles évitent la fonte musculaire.
Il faut au minimum 2 protéines assimilables (protéines animales ou association céréales 2/3 + légumineuses 1/3) par jour. Une carence en protéines peut amener différents troubles : diminution de la masse musculaire et augmentation de la masse grasse, affaiblissement général et notamment du système immunitaire, carences en minéraux, oligo-éléments, vitamines (les protéines servant de transporteur jusqu’à la cellule), résistance à l’amaigrissement.
Choisissez des protéines plutôt maigres : volaille sans peau, filet de porc, escalope de veau, aiguillettes de canard, poisson même gras, crustacés, coquillages, œufs (avec le jaune non cuit, coque, poché, en omelette baveuse…).
Côté légumes :
ILS DOIVENT ETRE PRESENTS A TOUS LES REPAS cuits et/ou crus. Ce sont eux qui amènent minéraux, oligo-éléments, vitamines, antioxydants et fibres.
Quelle cuisson ? Privilégier LA CUISSON A LA VAPEUR ou à l’étouffée (sans addiction de matières grasses, ni de sucres) qui sont des cuissons à basse température qui préservent les vitamines, antioxydants…
Frais, surgelés ou en conserve ? Rappelons tout d’abord que la mauvaise conservation altère certaines vitamines particulièrement sensible à l’oxydation comme la vitamine C et E. Pour celles et ceux qui n’ont pas le temps de faire leur marché régulièrement, sachez que les surgelés préservent mieux les vitamines que les conserves. Préférez les fruits et légumes issus de l’agriculture biologique, ou de petits producteurs n’abusant pas des engrais, pesticides…
En effet l’utilisation d’engrais chimique, de pesticides a bouleversé l’équilibre des sols. Ces terres à haut rendement sont appauvries et les plantes qui poussent sur ces sols contiennent désormais beaucoup moins de micronutriments (vitamines, minéraux, acides gras essentiels…) qu’auparavant.
Ainsi la vitamine E n’existe pratiquement plus dans les pommes, le persil, les laitues et les petits pois, de la même façon la vitamine B3 est maintenant rare dans les fraises.
Cela évite aussi de nous intoxiquer (notamment la foie) avec les résidus d’engrais, les pesticides…
Côté boisson :
Il faut boire au moins 1l d’eau peu minéralisée par jour. L’alcool est à éviter au cours des régimes amaigrissants, mais ensuite un verre de vin rouge par repas est tout à fait acceptable.
Eviter le café qui stimule l’appétit et qui est un inhibiteur de digestion, préférez le thé vert non sucré ou le thé rouge (rooboïs) si vous les aimez. Evitez les jus de fruits, sodas, bière, sirops, … qui ont des IG élevés.
Evitez les fermentations
Faire de bonnes associations alimentaires
Soyez plus actif
Pour réussir à maigrir, mieux vaut être actif. Bouger, assouplit et galbe les muscles, améliore le retour veineux et augmente la combustion des graisses.
Baladez-vous, prenez votre vélo, jardinez, montez les escaliers… Bref, faites ce que vous aimez, mais bougez plus que d’habitude. Faites de la gym ou aquagym, pratiquez un sport : s’il ne fait pas perdre de poids, il transforme les graisses en muscles et redessine la silhouette.
Fuyez les tensions
Le stress joue un rôle sur le poids, car il perturbe le système nerveux parasympathique. Il provoque une hypersécrétion d’adrénaline, qui agit sur le stockage des réserves d’eau et de graisses dans le corps.
Dés que vous êtes tendu(e), énervé(e) ou de mauvaise humeur, faites une pause : écoutez votre musique préférée, respirez à fond pendant 2 à 3 minutes, ou allez marcher 10 minutes.
Relaxez vous aussi à l’aide d’huiles essentielles diffusées (lavande, romarin ou marjolaine à l’effet apaisant) ou encore prenez un bain avec une huile amincissante (vous aurez ainsi un double effet). Massez vous ou faites vous massez avec des huiles minceurs. Vous pouvez aussi utiliser la relaxation, sophrologie, yoga…
Aidez vous des plantes calmantes : aubépine, passiflore, valériane, millepertuis, ballote.
Drainez, détoxinez !
Eliminer les déchets, les toxines, que notre organisme produit chaque jour.
Rétablir l’équilibre acido-basique
Accompagner la réforme alimentaire
Utilisez les plantes ou compléments alimentaires pour accompagner la réforme alimentaire et maintenir le poids.
Les plantes sont une aide, mais il n’existe pas de plante miracle qui fasse maigrir.
– Rétention d’eau :
Gonflement se situant au niveau de la région abdominale (bien connu des femmes à l’approche des règles), du bassin et des membres inférieurs.
Les plantes utilisées sont des diurétiques qui obligent l’organisme à se débarrasser de son eau : bouleau, orthosiphon, pissenlit, reine des prés, écorce de sureau, piloselle, solidago, frêne.
Ces plantes peuvent être associées entre elles pour une action synergique.
Remarque : Un drainage ne doit pas être continu sous peine de déminéralisation et d’épuisement des émonctoires. Si la rétention est liée au cycle, le drainage peut se faire quelques jours avant les règles
Les draineurs n’ont pas d’action sur le tissu graisseux.
– Si grignotage, compulsion alimentaire après 16h, envie de sucre
Griffonia ou 5 HydroxyTriptophane
Vous êtes une adepte des régimes yo-yo
Vous êtes attiré par le sucré en fin de journée
Vous êtes vulnérable au stress
Vous avez des difficultés à vous endormir
Pour obtenir des résultats durables, il faut augmenter votre taux de sérotonine. La sérotonine réduit la prise alimentaire en agissant sur le centre de la satiété et réduit la vulnérabilité au stress, l’irritabilité, le grignotage sucré
Glucomodérateur pour les personnes « accros » du sucre : gymnema sylvestris
Cette liane tropicale originaire de Chine et d’Inde et utilisée en médecine ayurvédique supprimerait la perception du sucré. Il est possible d’associer les 2 produits.
– Le chrome
Il est essentiel au métabolisme des sucres, en cas de carence le risque de diabète augmente. Il stimule les récepteurs à l’insuline permettant une meilleure action de cette hormone. Il est peu présent dans notre alimentation
– Ventre plat
Probiotique et prébiotique, charbon activé, argile (si non constipé), chlorophylle.
Ils réduisent les ballonnements, mais n’ont pas d’action sur le tissu graisseux en particulier au niveau de ceinture abdominale.
– Si tour de ceinture > 90 ou résistance à l’amaigrissement
Complexes de vitamines B, chrome, zinc, manganèse, sélénium, taurine, thé vert, cannelle.
– Les modérateurs d’appétit
Ispagul, konjac, caroube, gomme guar, pectine de pomme, fucus.
Ils ont une action sur la satiété, ce sont des substances végétales fibres ou gommes qui absorbent 50 à 100 fois leur poids en eau. Elles gonflent dans l’estomac et calment ainsi la sensation de faim.
Les modérateurs d’appétit ou anti-grignotage peuvent aider à freiner une compulsion alimentaire ou faire patienter jusqu’au repas suivant.
Le pouvoir de gonflement du mucilage joue à la fois un rôle coupe faim naturel par simple mécanisme de remplissage de l’estomac, mais aussi un rôle métabolique. En augmentant la viscosité du bol alimentaire, les fibres freinent la montée du glucose dans le sang, gênent l’absorption des graisses et réduisent les taux sanguins de cholestérol et de triglycérides.
Cette supplémentation en fibres s’adresse aux personnes qui ressentent une sensation de faim importante avant les repas et qui n’ont pas l’habitude de consommer des aliments riches en fibres (céréales complètes, légumes verts, légumes secs, fruits).
Ils se prennent 1/4 h avant le repas avec un grand verre d’eau.
Une fois la réforme alimentaire santé intégrant l’index glycémique des aliments mise en place, la prise de ces compléments n’a plus lieu d’être.
– Action sur la masse grasse par activation du métabolisme
Garcinia cambodga, taurine, thé vert, CLA.
« Brûleur de graisse » est un terme impropre, il n’y a pas de combustion de graisse mais ces composants agissent en augmentant modérément la thermogenèse c’est à dire la dépense calorique du corps, et utilisent les graisses pour fournir de l’énergie.
Ils prétendent remplacer l’exercice physique, alors gare à vous si vous utiliser des « brûleurs de graisse » et si vous arrêtez brutalement leur prise sans avoir mis place la pratique d’une activité physique, la reprise des kilos sera inéluctable.!!!!!!!!!!!!!!!
Ces plantes riches en caféine sont excitantes et possèdent une action anti-fatigue : thé vert, guarana, maté.
Ils peuvent être intéressants en association avec un bon équilibre alimentaire et une activité physique.
L’action ne se limite pas à la caféine celle-ci renforcée par les polyphénols en particulier epigallocatéchine.
Les anti -graisses
Nopal, Chitosan. Ces produits sont censés piéger les graisses dans le tube digestif et empêcher leur assimilation au niveau de l’intestin grêle, elles sont donc éliminées naturellement par le système digestif.
Ces produits ne présentent aucun intérêt pour les personnes qui suivent un régime pauvre en graisses.
Que penser de ces produits qui piègent les graisses, comment peuvent-ils faire la différence entre les bonnes graisses (acides gras mono et polyinsaturés) et mauvaises graisses (acides gras saturés et trans), quand on connaît l’importance des oméga 3, on peut se poser la question.
A la longue ils peuvent entraîner un déficit en vitamines liposolubles (A, D, E, K) et en acides gras essentiels. Ils sont donc à utiliser sur du court terme ou exceptionnellement au cours d’un repas riche en graisse.
– Les acides gras essentiels
Les omega 3 interviennent à 2 niveaux au niveau membranaire en permettant un meilleur échange et une fluidité membranaire optimale et comme anti-inflammatoire en agissant sur les prostaglandines responsables de l’inflammation.
Il est nécessaire de se supplémenter lorsqu’on ne consomme pas de poissons gras.
En résumé les compléments, pour qui, pour quoi ?
Il n’existe pas de produits miracles, seul une bonne hygiène de vie et des compléments alimentaires adaptés aux besoins :
Draineur
Modérateur appétit pour ceux qui mangent trop ou consomment trop de sucre
Le CLA quand graisse abdominale rebelle.
Les probiotiques et prébiotiques permettent un intestin performant et une bonne assimilation des micronutriments
Chrome pour ceux qui consomment beaucoup de sucre
Les oméga 3
Les plantes déstressantes
Et bien sur :
Bien mastiquer !!!! la digestion se passe dans la bouche !
Activité physique primordiale
Réforme alimentaire santé avec mis en place d’aliments à index glycémique bas.
Conclusion
Les vraies causes du surpoids sont multifactorielles et nécessitent des réponses adaptées pluridisciplinaires. La nutrition santé doit toujours passer devant la nutrition minceur.
Un bilan établi par un professionnel de santé et un suivi thérapeutique sont un gage de réussite.
Vous en êtes capable !
Prenez soin de vous et pour des accompagnements je reste à votre diposition
Naturosympatiquement vôtre !
Nadine