si l’on interroge les français sur leur état de santé, 9 sur 10 vous répondront qu’ils se considèrent « en excellente forme », au contraire des nombreux rapports et études scientifiques démontrant au final que seuls 3 français sur 10 peuvent se réjouir d’une incontestable bonne santé. Parmi les nombreux critères pris en compte, domine celui du surpoids, la France battant à ce titre un triste record avec 15 % de personnes atteintes d’obésité et 33 % en net surpoids.
Evalué, en partie (car il faut tenir compte de la masse musculaire), par l’IMC (Indice de Masse Corporelle) l’embonpoint se calcule en divisant le poids (en kg) par la taille (en cm) au carré. Un IMC supérieur à 25 indique un surpoids, et, au-dessus de 30, un cas d’obésité plus ou moins sévère. La cause du surpoids est multi factorielle et inclut entre autres facteurs génétiques, le mode de vie sédentaire, stressant et hypercalorique dans lequel nous évoluons en majorité. La recrudescence de l’embonpoint présente ici de sérieuses répercussions sur la santé et la longévité de l’existence.
Matière à réflexion, au-delà du surpoids lui-même
L’emplacement corporel dépôts graisseux va conditionner les véritables éléments déclencheurs de risques pour la santé, dans lesquels s’inscrivent le surpoids gynoïde caractérisé par un excès de graisse situé principalement au niveau des cuisses, et le surpoids androïde, dépôt de graisses quant à lui, logé spécifiquement au niveau de l’abdomen. La localisation de cet embonpoint expose aux fortes complications hépatiques, cardio-vasculaires et métaboliques (cholestérol, diabète, triglycérides, etc..).
Savoir reconnaître les signes avant-coureur d’un risque de syndrome métabolique
réduirait ainsi nettement l’apparition de pathologies graves, évolutives et multifactorielles, impactant très sérieusement la longévité de la vie. Quelques changements d’habitudes de vie suffisent pourtant à enrayer le syndrome métabolique et amoindrir les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète. Le syndrome métabolique est à relier avec une résistance à l’insuline, première étape de ce dysfonctionnement. L’alimentation riche en gras et sucres , ainsi que le stress et l’absence d’activité physiquee contribuent à l’installation de la problématique et de ces amas graisseux compromettant pour la santé. L’insuline est un pass permettant aux muscles et au foie de stocker le glucose (le sucre), source d’énergie.
En cas d’insulino-résistance, le glucose ne pénètre plus aussi facilement dans les cellules musculaires ou hépatiques. Ainsi le pancréas va commencer à produire davantage d’insuline pour compenser le problème, mais celle-ci ne fait plus autant d’effet sur ces récepteurs ; s’installe alors le phénomène d’insensibilisation. Le glycose s’accumule dans la circulation sanguine et lymphatique, d’où augmentation de la glycémie au-delà des normes. Avec le temps, cette glycémie élevée produit des produits de glycation (réaction entre un sucre (glucide) et une protéine. Elle génère des protéines glyquées ne pouvant être ni détruites, ni libérées de la cellule, participant dans ce cas au développement de lésions cellulaires cardio-vasculaires, tissulaires, métaboliques. En finalité de ce cercle vicieux, le pancréas accumule la fatigue, ne produit plus d’insuline et aboutit au diabète de type 2.
Ce trouble se manifeste généralement vers l’âge de 40 ans et s’accroît avec l’âge, la sédentarité, et surtout le stress chronique, touchant aujourd’hui jusqu’aux enfants et adolescents.
Avec à long terme, de sérieux risques avérés de se transformer en diabète, hypertension, atherosclerose , steatose hepatique, AVC, phlébites, inflammations ou encore apnée du sommeil . Les signes avant-coureurs : un des premiers signes d’insulino-résistance peut se vérifier par L’ACCUMULATION DE GRAISSES AU NIVEAUABDOMINAL .
Pour la femme, le tour de taille doit se trouver inférieur à 95 cm et à 100 cm chez l’homme. Au-dessus de ce seuil, il est nécessaire d’intervenir. Même si l’IMC reste encore dans les normes, avec le temps, se confirme une évolution de la tension artérielle modérée, de la glycémie, du cholestérol (LDL), et aussi des triglycérides.
Le profil type de la personne encourant un risque de syndrome métabolique est un individu touché par un surpoids abdominal, sédentaire ou devenu sédentaire, à faible taux de cholestérol HDL et à taux élevé de HDL, de triglycérides, soumis à un stress chronique.
Ainsi, les hommes de 50 ans ou les femmes de plus de 60 ans restent les plus exposés. Les femmes avec un SOP (ovaires polykystiques) ou ayant eu un diabète gestationnel, présentent des facteurs de prédispositions plus élevés. Le risque augmente également dans les familles de diabétiques, les complications créés par le syndrome métabolique pouvant ici se révéler redoutables à long terme.
Quelques solutions à mettre en place
L’alimentation, l’hygiène de vie, la gestion du stress peuvent changer bien des choses.
Une modification des habitudes de vie s’avère indispensable pour neutraliser le syndrome métabolique et ses complications redoutables à long terme, les traitements allopathiques restant lourds avec des effets secondaires invalidants et parfois irréversibles, sans pour autant traiter le terrain du syndrome métabolique. Même si les risques majeurs sont mis sous contrôle par l’intermédiaire des médicaments, il n’en reste pas moins un fort risque résiduel au niveau des troubles cardio-vasculaires.
Eviter ou éradiquer les complications liées au syndrome métabolique reste à portée de tous et implique avant tout l’équilibre des apports alimentaires, ni trop riches en sucre, graisse, ni en sel. La suppression des régimes trop « stricts » entraînant une reprise de poids toujours plus importante par la suite, ou encore une cuisine à la maison limitant les produits industriels , autant d’actions majeures à mener. Le mauvais cholestérol et les triglycérides proviennent souvent de l’alcool et de l’abus de sucre, surtout les sucres « rapides », comme les gâteaux, les farines blanches, les confiseries et la confiture. Même si les triglycérides et le cholestérol sont des lipides (graisses), leur excès dans le sang ne provient pas essentiellement des graisses alimentaires, mais aussi et surtout, des sucres en ce qui concerne les triglycérides, favorisant ainsi la résistance à l’insuline. Quelques règles (simples) à suivre pour éviter la catastrophe : éviter les féculents ou farineux le soir limite la relance pancréatique (repos pancréatique pour la nuit).
1°) Supprimez les féculents au petit-déjeuner et/ou au repas du soir.
2°) Prenez un petit dejeûner protéiné .
3°) Utilisez des huiles riches en oméga 3, 1ère pression à froid (colza, cameline, carthame, etc…) cardio-protectrices.
4°) Essayez de consommer 400 grs de poissons gras par semaine (sardines, maquereaux…..)au minimum 3X semaine
Faites un premier pas vers la remise en mouvement
Si vous avez une vie plutôt sédentaire, commencez par augmenter les mouvements du quotidien. Privilégiez l’escalier et non l’ascenseur ou l’escalator. Garez-vous plus loin sur le parking ou a quelques 100 de mètres de la boulangerie, allez faire les courses à pieds. 20 min de marche par jour est idéal. L’activité physique douce comme la marche, la piscine, la dance, favorise la détente (L’excès de stress augmente la production d’hormones du stress par la surrénale. La fabrication du cortisol développe un risque supplémentaire de SM car cette hormone interfère avec le bon fonctionnement de l’insuline. L’adrénaline et l’aldostérone sont responsables de l’hypertension artérielle). L’activité physique favorise le passage du glucose (sucre) au niveau des tissus de réserve sans faire appel à l’insuline ainsi le syndrome métabolique et l’hyperglycémie sanguine sont améliorés.
Qui dort bien, dîne !
Il est prouvé scientifiquement que les mauvais dormeurs ont une glycémie 23% plus élevée le matin, et un niveau d’insuline 48% plus élevé qu’un bon dormeur. L‘insomnie déstabilise la synthèse des hormones responsables de la satiété et de la faim. La ghreline qui stimule l’appétit serait synthétisée de façon excessive au détriment de la leptine responsable de la satiété.
En micro-nutrition
Le Chrome est un oligo-élément qui optimise l’action de l’insuline. Il aide l’insuline à être plus efficace et d’autres suivant au cas par cas , car chaque individu est unique et n’aura pas les même priorités….. , acide alpha R lipoïque, berberine , omega 3 , vit D , B tout dépendra de l’anamnèse et de résultats sanguins .
En phytothérapie
L’Olivier inhibe l’enzyme favorisant l’hypertension, il régule le mauvais cholestérol et la glycémie.
L’Aubépine a une action sédative, anxiolytique, cardio-protectrice, et régulatrice
Le Ginseng est favorable à la diminution de la synthèse excessive du cortisol en cas de stress prolongé et évite l’insulino-résistance.
La Cannelle limite la formation des produits de la glycation
EN CONCLUSION
Le syndrome Métabolique n’est pas une fatalité.
Il est possible de prévenir ou retard les conséquences en modifiant ces habitudes alimentaires et en luttant contre la sédentarité. Ce sont des moyens surs de se protéger contre ce fléau.
Je me tiens à votre disposition pour de plus amples renseignements et accompagnements .
Prenez soin de vous !
Naturosympatiquement vôtre
Nadine