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INFERTILITE : Les perturbateurs endocriniens sont-ils responsables ?

Des milliers de couples consultent chaque année pour des problèmes de stérilité. Pourquoi les troubles de la fertilité sont-ils de plus en plus fréquents ?

Le rôle des produits chimiques dans les troubles de la fertilité

Pourquoi les troubles de la fertilité sont-ils de plus en plus fréquents ? La réponse se trouve peut-être autour de nous. Et si le premier responsable était l’environnement ?

C’est un fait. Les problèmes d’infertilités sont en constante augmentation. Entre 18 et 24 % des couples en France ne parviennent pas à avoir un enfant après douze mois sans contraception. Résultat : quelque 20 000 enfants naissent chaque année après des procréations médicalement assistées. De plus en plus d’études pointent aujourd’hui le rôle des perturbateurs endocriniens dans ces troubles de la reproduction.

Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?

Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques de synthèse ou d’origine naturelle, qui interfèrent sur le système hormonal et peuvent, entre autres, avoir des conséquences sur le système reproducteur féminin. Le problème, c’est que nous sommes en permanence exposés à ces perturbateurs. Maison, école, bureau, alimentation… ces substances se nichent à peu près partout. Nous les absorbons essentiellement par les voies respiratoires, alimentaires et cutanées.

Comment les perturbateurs endocriniens agissent-ils ?

Le système reproducteur féminin est régi par des HORMONES. Ces molécules jouent le rôle de messager et permettent à différentes parties du corps de communiquer entre elles. Certains perturbateurs endocriniens bloquent ces mécanismes naturels en brouillant les messages envoyés. En clair, la bonne information peut ainsi ne pas être transmise au moment approprié.
Les effets sont difficiles à évaluer mais les chercheurs ont montré que ces substances étaient associées à des troubles de la reproduction tels que la puberté précoce, les myomes utérins (tumeurs bénignes), l’endométriose, le syndrome de ovaires polykystiques ou encore le cancer du sein. Pendant longtemps, on a pensé que les doses d’exposition étaient trop faibles pour qu’il y ait un véritable impact. Or, des études ont prouvé que le système hormonal réagissait justement à des petites quantités de produits.

Quelques exemples de perturbateurs endocriniens :

  • Le plus ancien, dont on connaît les conséquences dramatiques aujourd’hui, est le DISTILBENE . CET OESTROGENE de synthèse a été prescrit aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches. On s’est aperçu tardivement que cette molécule avait des effets secondaires sur l’appareil reproducteur du fœtus.
  • Le Bisphénol A est utilisé depuis une cinquantaine d’années dans la fabrication de produits de consommation courante. L’Union européenne l’a interdit en 2011 dans les biberons. L’interdiction sera étendue à l’alimentation des enfants de moins de 3 ans dès le 1er  janvier 2013, puis à tous les contenants alimentaires en 2015. Des travaux ont montré qu’une exposition importante à ce produit pouvait provoquer des désordres hormonaux (puberté précoce chez les filles, baisse de la production de spermatozoïdes chez les garçons…).
  • Le DDT est le pesticide qui était le plus utilisé. L’Union européenne l’a totalement interdit en 1986. Mais cette substance, très persistante, continue de contaminer l’environnement.
  • Les phtalates sont un groupe de substances utilisées entre autres comme assouplissant du PVC (vinyle) mais aussi dans les cosmétiques, les parfums, les médicaments, les tubes en plastique. Depuis 2005, plusieurs phtalates sont interdits dans les jouets et articles de puériculture.

 

Comment limiter l’impact des perturbateurs endocriniens ?

Les perturbateurs endocriniens sont incontestablement liés à une multitude de troubles de  la fertilité. A noter que le moment d’exposition est décisif. Le système reproducteur féminin est notamment plus vulnérable pendant la grossesse. Certains produits chimiques peuvent franchir la barrière placentaire et contaminer le fœtus. Les premières années de vie et la puberté sont également des périodes sensibles. Pour autant, pas question de tomber dans la psychose. S’il est difficile d’échapper à ces substances, quelques réflexes simples peuvent permettre de limiter leur impact :

  • Privilégier une alimentation « maison ». Éviter autant que possible les plats tout préparés. Le produits bio sont une alternative intéressante mais plus onéreuse.
  • Éviter de chauffer le plastique au micro ondes
  • Limiter les produits d’entretien. Un seul nettoyant multiusage peut faire l’affaire. Le vinaigre blanc et le jus de citron, sont très efficaces et non polluants. Limiter également les désodorisants d’intérieur
  • Être attentif à la composition des cosmétiques. Opter pour des gammes sans parabènes, sans phtalates…

Pour de plus amples renseignements ou accompagnements , je reste à votre disposition .

Prenez soin de vous !

Naturosympatiquement vôtre!

Nadine

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