Ton alimentation, ton médicament.

Au sein d’une société qui privilégie l’apparence à la consistance, le culturisme triomphe sur la culture.

Toujours plus volumineux, mais toujours plus creux.

Toujours plus alléchant, mais toujours plus insignifiant.

Et il en va de même pour ce que nous mettons dans nos assiettes!

Nous sommes aujourd’hui très nombreux à être carencés en micronutriments tels que le fer et le zinc, ainsi qu’en acides gras et en vitamines.

Au cours de ces 70 dernières années, nos aliments auraient perdu jusqu’à 75% de leur valeur nutritive !

Pour retrouver l’apport en vitamine C d’une pomme des années 50, il faudrait en manger 100 aujourd’hui. 🍏

Profiter de la quantité de vitamine A d’une orange de 1950 nécessiterait d’en ingurgiter 21 de nos jours. 🍊

Dans le même intervalle, les brocolis auraient perdu jusqu’à 63% de leur valeur en calcium.🥦

Il en serait de même pour la viande, le lait et le blé pour ceux qui en consomment.

La mécanisation, le développement de monocultures et l’usage de pesticides ont fait augmenter les rendements et réduit le coût de l’alimentation.

En 1950, les Français consacraient 50% de leur budget à la nourriture. Aujourd’hui la part de l’alimentation dans les dépenses s’élève à… 13% !

C’est ce que nous apprenons en regardant le documentaire éclairant de Maëlle Joulin : « Manger plus pour se nourrir moins »

De nos jours, les aliments ont une faible qualité nutritionnelle: ils nous rassasient mais ne nous apportent plus tous les éléments dont notre corps a besoin.

On observe dans la population des phénomènes de fatigue chronique liés à ces carences alimentaires.

70% des œufs que nous mangeons sont issue de poules qui picorent exclusivement du soja et du maïs. La composition de cette alimentation est à l’origine d’œufs avec un ratio oméga-6 / oméga-3 défavorable. 🍳 Pensons aux oeufs de la filière « bleu, blanc coeur » ,les poules sont nourries aux graines de lin riche en oméga 3 !

A cause de l’endettement qui les prend à la gorge et du faible prix de vente de leur production, les agriculteurs sont contraints de se mêler à cette course au productivisme.

Le chercheur américain Donald Davis a mis en évidence un effet de dilution : plus la productivité d’un champ augmente, plus la teneur en nutriments des produits cultivés dessus baisse.

Le blé à perdu 26% de sa teneur en fer et 36% de sa concentration en sélénium. 🌾

Les tomates ont perdu la moitié de leur composition en calcium et en magnésium. 🍅

La course au rendement !!!!! conduit à la recherche et la sélection permanente de nouvelles variétés à croissance rapide qui sont prolifiques en fruits et légumes volumineux, calibrés, et uniformes, mais moins riches en minéraux.

C’est la quantité au détriment de la qualité nutritionnelle ! Et en bout de chaîne, c’est la santé des consommateurs qui se dégrade.

Lors de chaque accompagnement , l’alimentation sera primordiale.

Naturosympatiquement vôtre : Nadine