Les conséquences du déséquilibre de l’écosystème intestinal
1 – Conséquences de la la dysbiose
La dysbiose est une vraie maladie du microbiote : divers micro-organismes prolifèrent et acquièrent une virulence qui perturbe la santé. Ce dysmicrobisme peut entraîner un développement excessif de bactéries nuisibles ou de levures (candida).
Elle est à l’origine de troubles digestifs :
- syndrome du colon irritable, ballonnements, rots, constipation, diarrhée, spasmes, colites, mauvaise haleine (expiration des gaz intestinaux volatils),
- candidose digestive, vaginale
Elle entraîne une diminution de la synthèse de vitamines du groupe B, de vitamine K, d’enzymes digestives. Le rôle de la flore sur l’immunité fait que son altération compromet nos défenses générales et favorise certaines allergies.
2 – Conséquences de l’hyperperméabilité intestinale :
Un grand nombre de réactions allergiques et/ou inflammatoires :
– Allergies et Intolérances
– la première conséquence est l’allergie alimentaire (présence d’IgE spécifiques). Les allergies correspondent à des réactions exacerbées de défense de l’organisme contre des substances habituellement bien tolérées. S’il y a perméabilité intestinale, ces substances vont franchir la membrane et se comporter comme des agresseurs, entraînant :
– dermatite atopique, eczéma,
– urticaire,
– asthme,
– rhinite,
– conjonctivite.
Aliments le plus souvent incriminés : lait de vache, œuf, poissons, arachide, noix, céréales, fruits (fraise, melon, kiwi…), légumes…
– Intolérances alimentaires : elles diffèrent des allergies par l’intervention des Immunoglobulines G (IgG). Elles se manifestent au niveau des muqueuses et entraînent des signes généraux. Les aliments incriminés sont ceux que l’on consomme quotidiennement : produits laitiers, céréales à gluten, kiwi, œufs… Les intolérances sont le reflet d’une insuffisance digestive en enzymes.
– Inflammation
La formation de complexes antigène-anticorps phagocytés entraîne la production de molécules pro-inflammatoires qui en excès se répandent via la voie sanguine dans l’ensemble des tissus des différents organes. L’inflammation est une réaction physiologique de l’organisme assurant sa protection, celle-ci doit être aiguë, locale et adaptée. A partir du moment où elle devient chronique, générale, inadaptée ou mal contrôlée, elle aboutit à une situation pathologique. On retrouve ainsi toutes les maladies en « ite » : sinusite, rhinite, arthrite, artérite, colite, conjonctivite, cystite, maladies auto-immunes…
– Maladies auto immunes
Sclérose en plaque, thyroïdite d’Hashimoto, Maladie de Basedow, Polyarthrite rhumatoïde, Maladie de Crohn, Rectocolite hémorragique, Lupus érythémateux, Diabète insulino-dépendant de type 1, syndrome de Goujerot-Sjögren, périartérite noueuse, maladie de Behçet, sclérodermie, spondylarthrite ankylosante, maladie de Still, myasthénie…
Elles proviennent d’une réaction immunitaire contre une ou plusieurs molécules constituant du soi (organe ou tissu) considérée comme un ennemi (antigène), entraînant une production d’anticorps contre cette molécule-antigène. Les récepteurs présents à la surface des cellules immunitaires, ne reconnaissent pas ou reconnaissent mal ces molécules-antigènes et entrent « en guerre », entraînant à terme une destruction plus ou moins importante de nos propres tissus.
– Fatigue par carence en micronutriments
Les fonctions d’absorption perturbées entraînent une mauvaise assimilation des micronutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme (vitamines, minéraux, fer, calcium, acides gras essentiels, etc.…). Cette mauvaise assimilation aboutit à des états de fatigue pouvant aller jusqu’à l’anémie – en fait les outils de notre organisme (hormones, enzymes…) manqueront de matériaux de base pour travailler.
Il ne suffit donc pas de se supplémenter en vitamines et minéraux, il convient de s’intéresser d’abord et avant tout à l’intégrité de sa muqueuse intestinale pour une assimilation optimale des micronutriments. Le rôle de l’intestin dans les pathologies auto-immunes s’affirme tous les jours, et les maladies auto-immunes progressent toujours dans notre société. Un vrai fléau !!
3 – Surcharge hépatique
La dysbiose et la perméabilité intestinale produisent un excès de toxines, qui sont récupérées par le foie. Ce surcroît de travail ralentit le métabolisme hépatique et donc diminue les sécrétions biliaires, la production d’enzymes, et par voie de conséquence, la digestion est moins efficace.
Le foie subissant un surcroît de travail chronique, épuisé, il laisse passer progressivement un grand nombre de déchets métaboliques dans le sang. C’est un « sang pollué » qui va nourrir nos différents tissus et organes. Cette énergie déployée pour la détoxination influence le bon fonctionnement des cellules (réparations, synthèse, régénérations), et induit la production de radicaux libres.
Les troubles de la détoxination se manifestent par :
- des nausées, des céphalées,
- des myalgies,
- une intolérance inhabituelle à l’alcool ou au café,
- une digestion difficile,
- une sensibilité anormale aux parfums ou odeurs.
Face à cette intrusion toxinique, l’organisme va tenter d’éliminer ces substances nocives par d’autres voies d’élimination naturelles, les émonctoires : peau, poumons, reins, intestin. Quand la capacité de la voie d’élimination est dépassée, on assiste au dépôt de ces substances dans les tissus (muscles, articulations, cerveau, vaisseaux…). C’est la théorie « d’encrassage ou intoxination des tissus » défendue par le Docteur Jean Seignalet. Cela entraîne des troubles fonctionnels digestifs, mais aussi des troubles extradigestifs :
- Douleurs ostéo-articulaires, musculaires, tendineuses,
- Infections à répétition : cystites, infections ORL, pneumopathies, viroses,
- Troubles du comportement.
Une perméabilité intestinale altérée entraîne le passage accru de peptides ou de grosses molécules (de type caséine ou gliadine) dérivées de l’alimentation à travers la muqueuse intestinale, et ceci pourrait être impliqué, parmi d’autres facteurs, dans les anomalies du comportement, schizophrénie, autisme, hyperactivité, de même que :
- Troubles de l’humeur : dépression,
- Aphtose,
- Troubles circulatoires,
- Acné,
- Obésité.
On peut donc voir que le leaky gut syndrome est un responsable insoupçonné ou est en relation avec de nombreuses maladies.
IV – Les solutions
1) mastiquer le plus longtemps possible
Par exemple : pensez à un grain de maïs, s’il n’est pas mâché, la cellulose n’est pas éclatée, les nutriments contenus ne sont donc pas disponibles, et le grain de maïs est retrouvé intact dans les selles.
Mangez dans le calme.
2) La correction alimentaire
La rectification alimentaire est primordiale et passe par la consommation d’aliments sains, c’est-à-dire non pollués et de forte densité nutritionnelle (Cf. fiche aliments santé). Il convient d’éviter les phénomènes de putréfaction et de fermentation intestinale avec quelques règles simples :
• Eviter les associations alimentaires néfastes au bon déroulement de la digestion :
Fruits et céréales : ne pas consommer de fruits crus au cours d’un repas contenant des céréales, les fruits crus doivent être pris de préférence entre les repas.
Produits laitiers fermentés et céréales (yaourt, fromage blanc, fromage fermenté) : idem
• Diminuer la consommation de protéines glyquées
Ces protéines sont présentes en grand nombre dans notre alimentation moderne, elles ne peuvent pas être digérées car nous ne possédons pas d’enzymes pour les métaboliser. Il s’agit de d’édifices moléculaires associant des protéines et des sucres. Elles sont normalement éliminées dans les selles quand la muqueuse intestinale est en bonne santé, donc quand elle ne les absorbe pas, mais en présence d’une hyperperméabilité intestinale, ces protéines glyquées se retrouvent dans le sang, deviennent des allergènes avec formation d’anticorps, et/ou bien ne sont tout simplement pas éliminées du corps et s’entassent (cerveau, artères…) entraînant des inflammations chroniques.
Ces protéines sont formées au cours du chauffage de protéines en présence de glucides (sucre) : c’est la réaction de Maillard. Elles ne sont pas spontanément formées dans l’organisme à l’aide des outils naturels que sont les enzymes spécifiques (dits de glycosylation).
Ex : pain (amidon = sucre + gluten = protéine), lait UHT (caséine + lactose), desserts type crèmes brûlées ou flans, et bien d’autres produits brunis par la cuisson (en général à haute température ; biscuits !)
• Eviter une grosse consommation de viande,
• Eviter une forte consommation de sucres rapides ou lents,
• Eliminer les acides gras trans (produits transformés,
viennoiseries, riches en huile de palme)
• Eviter les eaux gazeuses (trop alcalines) pendant les repas, qui en augmentant le
pH de l’estomac diminuent l’action des enzymes gastriques,
• De même l’excès ou l’insuffisance d’eau perturbe la digestion,
• Eviter les plats issus de l’industrie agro-alimentaire,
• Combattre tout ce qui allonge le temps de digestion en évitant de mélanger les
protéines entres elles, les glucides entre eux au cours d’un repas,
• Bannir le grignotage en respectant le temps de digestion 3 à 4 h entre les repas.
Varier les aliments, choisir des aliments les plus naturels possible, de préférence issus de l’agriculture biologique :
– des légumes, des fruits variés, de culture biologique, des aromates, fines
herbes et épices (estragon, basilic, coriandre, origan, sarriette…)
– du poisson, des œufs, de la volaille, de la viande non traités aux
antibiotiques,
– de bonnes huiles riches en acides gras essentiels mais équilibrés en oméga
6, 9 et 3 (olive, colza, noix, chanvre)
– des légumineuses,
– des céréales complètes ou semi complètes : quinoa, millet, riz,
sarrasin (donc pauvres en gluten),
– des produits fermentés (choucroute, kéfir, tempeh),
– consommer raisonnablement des laitages, préférer ceux à base de chèvre,
de brebis, ou les remplacer par du « lait » de soja, du tofu, du « lait » d’amandes, de riz, de châtaignes…,
– des fruits secs et des graines oléagineuses,
– de l’eau,
– un verre de vin à chaque repas,
– supprimer certains aliments en cas d’intolérance alimentaire.
3) Nettoyer les toxines bactériennes et les toxiques intestinaux
• La cannelle de Ceylan (écorce) contribue à la désinfection de l’intestin :
– Poudre et extrait sec sont utilisés pour lutter contre les troubles digestifs accompagnés de crampes gastro-intestinales légères, de ballonnements et flatulences. Activité antibactérienne.
– Huile essentielle de cannelle écorce connue pour ses propriétés antifongiques et anti-infectieuses. La cannelle est déconseillée chez la femme enceinte.
• Huile essentielle d’origan (marjolaine) : activité antibactérienne majeure,
fongicide, antivirale, parasiticide,
• Le charbon végétal activé : adsorbant et absorbant des gaz, des toxines,
• La propolis : aux propriétés anti-bactériennes, anti-virales, anti-oxydantes,
• Extrait de pépins de pamplemousse sous forme de gélules : anti-bactérien, anti-
viral, antimycosique
• La zéolithe activée : ce minéral d’origine volcanique réduit le stress oxydatif et
possède un fort pouvoir chélateur de métaux lourds.
4) Rétablir l’équilibre du microbiote
– Les probiotiques
Définition :
Un probiotique est un micro-organisme vivant qui, lorsqu’il est consommé en quantité adéquate, produit un bénéfice pour la santé de l’hôte. Les plus connus sont le Bifidus, le Lactobacillus bulgaris (le fameux yaourt bulgare…) et le Streptococcus thermophilus largement utilisés dans les yaourts et les produits fermentés.
Rôles :
- Ils repoussent les germes grâce à un effet barrière,
- Ils favorisent la digestion du lactose,
- Ils améliorent la digestibilité et l’assimilation des nutriments et des minéraux,
- Ils renforcent le système immunitaire,
- Ils restaurent l’équilibre de la flore lors des troubles du transit ou dans le cas de certains troubles urinaires ou vaginaux,
- Ils préviennent les dégâts liés à une antibiothérapie. Si l’antibiothérapie n’est pas à remettre en question lorsqu’elle est justifiée, elle représente néanmoins une attaque terrible pour l’équilibre de la flore.
→ Il faut toujours apporter des probiotiques après une antibiothérapie afin de rétablir sa flore !
Quelles espèces ?
Les espèces les plus étudiées sont les Lactobacilles dont le rhamnosus, et les Bifidobactéries.
Pour corriger les troubles cités précédemment, une alimentation riche en probiotiques ne suffit pas, il conviendra de se supplémenter avec un complément alimentaire adapté apportant un très grand nombre de probiotiques, se fixant et se développant durablement dans l’intestin. Pour être véritablement efficaces, les probiotiques doivent arriver en concentration suffisante dans l’intestin grêle et dans le colon.
Les scientifiques ont établi des critères idéaux auxquels doivent répondre les probiotiques et il faudrait s’assurer lorsqu’on achète des probiotiques, en plus de la concentration en bactéries amies, de :
- l’origine humaine pour être bien tolérés,
- leur résistance à l’acidité gastrique de l’estomac,
- leur résistance à l’attaque des sels biliaires,
- l’adhérence à la muqueuse intestinale,
- leur production des substances antibiotiques,
- leur vitalité et leur stabilité dans le temps.
De plus, les probiotiques doivent être adaptés à l’âge de la personne, en effet, leurs qualités et fonctionnalités sont espèce-dépendante.
La durée de vie in situ des probiotiques n’excédant pas une quinzaine de jours, il faut en consommer régulièrement, à moins d’apporter des FOS, nourriture du probiotique, pour entretenir sa propre flore.
– Les prébiotiques
Définition :
Ce sont des ingrédients alimentaires non digestibles qui stimulent de manière sélective au niveau du colon la croissance de nos propres bactéries intestinales et /ou l’activité d’une ou d’un nombre limité de groupes de bactéries susceptibles d’améliorer la physiologie de l’hôte. En clair, ce sont des fibres « nourriture à probiotiques ».
Rôle :
- Ils renforcent l’activité enzymatique et l’équilibre bactérien au niveau intestinal,
- Ils favorisent la régénération des entérocytes (cellules de l’intestin),
- Ils améliorent l’absorption de certains minéraux : calcium, magnésium, fer, zinc.
- Ils diminuent le taux des triglycérides,
- Ils favorisent la production naturelle de butyrate et de propionate, deux éléments favorisant la prévention du cancer du colon.
Quels sont-ils ?
Ce sont des fibres souples non digestibles. A ce jour les plus étudiés sont les fructo-oligo-saccharides (FOS) et l’inuline. Plusieurs végétaux renferment de l’inuline (ail, asperge, poireau, topinambour, banane etc.), mais c’est essentiellement de la racine de chicorée que celle-ci est extraite. L’inuline devient un FOS après hydrolyse.
– Les symbiotiques
Ce sont des compléments alimentaires contenant à la fois des probiotiques et des prébiotiques. Le prébiotique permet d’optimiser la puissance d’action du probiotique.
5) Restaurer l’intégrité de la muqueuse de l’intestin grêle
Un certain nombre de nutriments sont nécessaires : glutamine, oligoéléments, acides aminés, vitamines.
– La glutamine : c’est l’aliment privilégié de l’entérocyte et des cellules immunitaires. Cet acide aminé est un des constituants des jonctions serrées, en quelque sorte « le ciment » Son déficit est fréquent, surtout chez les personnes âgées, les végétariens, les personnes qui jeûnent pendant plusieurs jours. Attention, l’exclusion des produits laitiers ou du gluten favorable à l’élimination de l’allergie entretient un apport en glutamine insuffisant.
La glutamine favorise la réparation de la muqueuse et participe ainsi à la restauration de la barrière intestinale et par conséquent limite l’excès de perméabilité intestinale. Le dosage est de 500 mg à 1 gramme par jour. Il n’y a apparemment pas de contre indication et la durée du traitement n’est pas limitée dans le temps, 3 à plusieurs mois peuvent être nécessaires à cette dose nutritionnelle. Les cofacteurs indispensables sont le zinc, le béta-carotène, la vitamine B9.
– Le n-butyrate : c’est l’équivalent nutritif des cellules du colon qui est produit par une bonne consommation de fibres végétales d’où la nécessité de conseiller des légumes dans l’alimentation ou de conseiller des prébiotiques à base de FOS.
6) Réduire l’inflammation et l’oxydation
L’alimentation moderne est très inflammatoire (trop de sucre, trop d’acides gras de la série Oméga 6 et saturés, trans, pas assez de fruits et légumes, etc.)
- Le curcuma dont le principe actif essentiel est la curcumine, a fait ses preuves comme anti- inflammatoire et anti-radicalaire,
- La réglisse (racine) : anti-inflammatoire, antiulcéreuse gastrique, anti-radicalaire,
- Le jus d’orge, alcalinisant, antioxydant, riche en vitamines notamment de type E et minéraux,
- Les oméga 3, qui assurent une fluidité membranaire et diminuent les réactions inflammatoires,
- Les antioxydants permettant de lutter contre les radicaux libres. Ils sont normalement apportés par l’alimentation (fruits, légumes, épices, thé vert), mais en présence d’un phénomène inflammatoire il est conseillé de se supplémenter.
Les cofacteurs d’enzymes antioxydantes : sélénium, zinc, cuivre, manganèse.
Les piégeurs de radicaux libres :
– les vitamines anti-oxydantes C et E naturelles, le Beta carotène,
– les flavonoides, molécules antioxydantes présentes dans le thé, le vin rouge (tanins), les fruits rouges, le raisin (resvératrol), le pin maritime (pycnogénol), le ginkgo.
7) Aider la digestion, rétablir la fonction hépatique
– Enzymes et sels biliaires
Pour relancer l’activité enzymatique défaillante et ainsi redonner une puissance de digestion, et donc une qualité d’absorption des nutriments, le recours aux enzymes en complémentation est nécessaire (lipase, amylase, protéase). De nos jours, les procédés de conservation détruisent une bonne partie des enzymes. De même, le manque d’aliments frais, une mastication insuffisante, un déficit en acide chlorhydrique (fréquent après 60 ans et/ou si prise de médicaments anti-acide), les pancréatites (alcooliques ou médicamenteuses), les excès alimentaires, les régimes déséquilibrés, mettront les enzymes digestives à mal. Les enzymes se prennent en même temps que le repas, de préférence à la fin car elles doivent absolument se mélanger à la nourriture.
Ces enzymes pour bien fonctionner, nous l’avons vu, nécessitent la présence de co-facteurs et de catalyseurs tels que les vitamines du groupe B, le magnésium, le fer , le zinc, la Vit C que l’on peut trouver par exemple dans la spiruline.
– Les plantes : soutien de la digestion et du foie
- Artichaut (feuille) : cholérétique (stimule la formation de bile, hépatoprotecteur, antioxydant, diurétique)
- Angélique : antibactérienne, antispasmodique digestif,
- Le desmodium,
- Le chardon marie, hépatoprotecteur, antiradicalaire,
- Le chrysantellum participe à la régénération du tissu hépatique,.
8) L’exercice physique
Rappelons qu’une activité physique telle que 20 minutes de marche vive par jour à la limite de la suée, favorise l’équilibre, la santé et le péristaltisme intestinal.
Conclusion
L’intestin est le siège de nombreux troubles et il est grand temps de ne plus le considérer comme un « simple tube ». De plus en plus d’études établissent un lien entre le « leaky gut syndrome » et la fréquence de maladies auto-immunes et de pathologies chroniques d’origine intestinale.
Le maintien de notre capital santé passe donc par un bon équilibre de notre écosystème intestinal et de ce fait, par une alimentation vivante, saine, variée. La prise en charge d’une hyperperméabilité intestinale, n’est pas forcément simple et demande des connaissances solides en micronutrition, je vous conseillons de ne pas vous aventurer seul dans cette démarche.
Dans le cas de trouble important et devant des symptômes digestifs aigus il convient de faire établir un diagnostic par un médecin pour éliminer toute autre cause.
L’intestin est un univers très complexe et n’a pas encore délivré tous ses mécanismes. De nombreuses théories restent à valider. Cet organe majeur intéresse les chercheurs et gageons que d’ici quelques années il n’aura plus de secret pour nous. Espérons qu’ils poursuivent le remarquable travail de synthèse avant-gardiste des Dr Catherine Kousmine, puis Jean Seignalet.
Prenez soin de vous ! Prenez soin de lui !
Naturosympatiquement vôtre
Nadine