La première partie concernait la barrière intestinale .
Voici la seconde partie qui va concerner la partie alimentaire.
Si vous n’avez pas lu la première partie voici le lien, il est important de suivre l’ordre
https://naturopathenadinepolo.com/2021/03/03/pathologies-auto-immunes-part-1/
Comme vous le savez pour ceux ou celles qui me suivent, j’ai une polyarthrite rhumatoïde avec laquelle je vis en bonne entente avec peu ou pas de douleurs. Mais mon parcours n’a pas été facile, les douleurs lors de sa découverte en 2012 étaient présentes H24 et très douloureuses : Ne pouvant plus ouvrir une bouteille d’eau, monter un étage, sortir d’une baignoire , difficulté à conduire, fatigue, etc…. j’ai du faire ces quelques réformes dont je vais vous parler qui m’ont beaucoup aidé .
La réforme alimentaire sera primordiale : Pas besoin d’être allergique à un aliment , on est très souvent intolérant, même à un aliment très sain , c’est pourquoi je le répète souvent à de nombreuses personnes me consultant de tenir un petit journal de bord alimentaire , où chaque jour vous notez ce que vous mangez et voir ce qui se passent les jours d’après. Sachez que notre alimentation dans ces pathologies est primordiale, le Dr Seignalet l’avait bien compris et il a écrit plusieurs ouvrages à ce sujet relatant de belles rémissions.
Dans ma solution auto-immune je vous guide à travers quelques piliers de mon protocole pour prévenir et inverser les maladies auto-immunes.

Pilier II : Débarrassez-vous du gluten, des céréales et des légumineuses
Qu’est ce que le Gluten ?
Le gluten est un groupe de protéines présentes dans les céréales comme le blé, la semoule, l’épeautre, le seigle, le kamut et l’orge. C’est ce qui donne au pain sa texture collante et pâteuse, mais ce n’est pas le seul endroit ou vous le rencontrez : le gluten est utilisé comme additif alimentaire dans pratiquement tous les aliments transformés, de la vinaigrette au ketchup.
Vous vous demandez peut-être comment quelque chose d’aussi grand public pourrait nuire à votre intestin . Ne serions-nous pas tous malades? Eh bien, malheureusement, il est devenu courant d’avoir une maladie chronique comme une maladie cardiaque, un cancer ou une maladie auto-immune et les taux augmentent de plus en plus ! Le gluten a été associé à plus de 55 maladies, et on estime que 99% des personnes qui ont une sensibilité au gluten coeliaque ou non cœliaque ne sont jamais diagnostiquées.
Comment le gluten cause-t-il des fuites porosités intestinales?
Il incite votre système immunitaire à attaquer vos propres tissus, il n’est pas facile à digérer et il contribue aux déséquilibres intestinaux comme la prolifération de candida et le sibo dont je vous ai parlé dans la partie 1 . Mais encore plus dommageable est la capacité du gluten à déclencher la production de zonuline par le corps, une protéine qui peut signaler que les jonctions serrées entre les cellules de vos intestins s’ouvrent et restent ouvertes.

Le problème des céréales et des légumineuses
Le blé n’est pas unique. D’autres céréales, pseudo-céréales (comme le quinoa) et légumineuses contiennent des protéines similaires qui contribuent à des fuites intestinales de plusieurs manières:
- en endommageant les cellules intestinales
- en ouvrant les jonctions serrées de la doublure intestinale
- en nourrissant des bactéries hostiles pour créer une dysbiose intestinale
La partie comestible de ces plantes est la graine, qui contient l’embryon. Afin de transmettre ses gènes, une plante produit ses propres produits chimiques pour repousser les parasites et empêcher la digestion. Ces produits chimiques peuvent être très dommageables pour une personne atteinte d’une maladie auto-immune.
Les lectines sont des protéines végétales qui se lient aux glucides. Les deux types de lectines en particulier qui sont connus pour poser un problème chez l’homme sont les agglutinines et les prolamines .
Les agglutinines fonctionnent comme un insecticide naturel et peuvent être un facteur aggravant des maladies auto-immunes. Les effets des lectines dans notre corps peuvent être subtils et difficiles à reconnaître, mais certaines agglutinines sont incroyablement dangereuses.
C’est pourquoi les grains d’ organismes génétiquement modifiés OGM sont particulièrement nocifs pour ceux d’entre nous qui ont une auto-immunité. Ils ont été conçus pour produire davantage de leurs insecticides naturels – les mêmes produits chimiques qui sont si inflammatoires! Pour cette raison, si vous choisissez d’inclure des céréales dans votre alimentation, je vous recommande d’opter pour des variétés sans OGM .
Les prolamines sont des protéines nécessaires à la croissance des graines et ne sont donc pas faciles à digérer. Le gluten est une prolamine et la plupart des céréales contiennent une prolamine de structure similaire à celle du gluten. Dans un processus appelé réactivité croisée, ces prolamines peuvent provoquer une réponse immunitaire similaire chez les personnes sensibles au gluten.
Les phytates et l’acide phytique inhibent la digestion et se fixent à certains minéraux (en particulier le zinc, le fer et le calcium) qui sont essentiels au bon fonctionnement de notre système immunitaire, empêchant leur absorption. Les grains OGM contiennent une concentration encore plus élevée d’acide phytique.
Les saponines appelées «glycoalcaloïdes», trouvées à des niveaux très élevés dans les pseudo-céréales et les légumineuses, sont également un insecticide naturel produit par ces plantes. Une fois qu’ils s’échappent de votre muqueuse intestinale (ce qui est facile à faire si vous avez une porosité intéstinale), Ils pénètrent dans la circulation sanguine et détruisent les globules rouges.

Autres aliments à consommer avec prudence pour certaines personnes.
Je recommande également aux personnes atteintes de maladies auto-immunes d’éviter les légumes de la famille des solanacées , qui comprennent les tomates, les poivrons, aubergines et les pommes de terre. Ces plantes sont très riches en lectines qui endommagent la muqueuse intestinale, pénètrent facilement dans la circulation sanguine et ne se décomposent pas lors de la cuisson.
Tout comme une graine (embryon de plante) se protège naturellement avec des défenses chimiques, il en va de même pour d’autres embryons, comme les œufs pour certaines personnes . Tout comme une graine, les œufs contiennent une enzyme protectrice. L’enzyme, appelée lysozyme, est inflammatoire pour les personnes atteintes de maladies auto-immunes.. Pour ma part j’en consomme peu et les tolèrent bien. Mais nous sommes tous différents ce qui est encore plus difficile dans ces pathologies.
La meilleure façon de savoir si vous êtes sensible à certains aliments est de suivre un régime d’élimination. En éliminant les aliments inflammatoires courants tels que le gluten, les produits laitiers, les céréales et les légumineuses, les morelles, le maïs et le soja, entre autres, vous pouvez aider votre corps à réparer les dommages causés par l’inflammation et à éviter d’être surchargé. À partir de là, vous pouvez réintroduire lentement les aliments grâce à un processus de réintroduction qui vous aidera à identifier les aliments auxquels vous êtes sensible.
N’oubliez pas que la première étape consiste à réparer votre barrière intestinale .
Vous me direz mais que manger ! plein de choses je vous rassure !
Et je vous accompagne dans votre parcours.
Croyez en vous ! ne restez pas dans votre « mal a dit » maladie
Pour tout accompagnement en distance ou en cabinet , allez dans formulaire de contact à me relatant votre parcours avec vos coordonnées téléphoniques que je puisse vous contacter.
Naturosympatiquement vôtre!
Nadine